Revue des marchés
Après un excellent rendement au premier semestre, l’indice Russell 1000 ($ CA) a progressé d’environ 4,7 % au troisième trimestre de 2024 (T3), ce qui a porté le rendement cumulatif à 24,2 %. Les actions de croissance américaines à forte capitalisation ont affiché de solides rendements absolus au cours des 15 derniers mois. Le troisième trimestre a été instable, avec de fortes variations à la hausse et à la baisse en raison des réactions des actions aux événements macroéconomiques. Au début du troisième trimestre, les actions ont réagi positivement aux résultats supérieurs aux attentes. Au milieu du trimestre, de nombreuses ventes massives ont eu lieu en réaction au dénouement des opérations de portage sur le yen. Toutefois, les actions technologiques qui ont affiché les meilleurs résultats depuis le début de l’année ont été les plus durement touchées, malgré de robustes résultats.
Il y a également eu une rotation notable des chefs de file sur le marché au troisième trimestre, les actions de valeur, représentées par l’indice de valeur Russell 1000 ($ CA), ayant progressé de 8 % et surpassant ainsi les actions de croissance. Les secteurs dont les titres sont considérés comme des substituts d’obligations et qui sont fortement pondérés dans l’indice de valeur Russell 1000 ont inscrit des rendements supérieurs, les services collectifs, l’immobilier, les produits financiers et les matériaux affichant de solides gains. Il convient également de souligner la rotation au sein des chefs de file en matière de taille, car l’indice des actions à grande capitalisation a tiré de l’arrière par rapport aux indices des actions à moyenne et à petite capitalisation.
Le Fonds croissance américain MFS Sun Life (le « fonds ») a accusé un retard par rapport à son indice de référence, l’indice Russell 1000 ($ CA), au troisième trimestre.
- Le rendement du fonds a été freiné tant par sa sélection des titres que par sa surpondération des technologies de l’information, un secteur particulièrement faible de l’indice.
- La sélection de titres dans le secteur de la consommation discrétionnaire a pesé sur le rendement relatif.
- La sélection des titres et la sous-pondération de l’immobilier, un secteur particulièrement performant de l’indice, ont nui au rendement relatif.
- La sous-pondération du secteur de l’énergie, un secteur particulièrement faible de l’indice de référence, a contribué aux résultats relatifs.
Perspectives du gestionnaire
Après plusieurs années au cours desquelles le rendement du cours était tributaire de facteurs macroéconomiques, notre sous-conseiller, la MFS Investment Management (la « MFS »), croit que les actions sont en train de passer à un environnement plus « normalisé », où les données fondamentales et les bénéfices déterminent les rendements des cours des actions. Bien qu’il existe de nombreuses incertitudes, notamment en ce qui concerne l’issue des élections aux États-Unis, les préoccupations géopolitiques persistantes et le ralentissement des données macroéconomiques, la MFS reste optimiste quant aux perspectives de bénéfices. Notre sous-conseiller croit qu’il y aura une plus grande dispersion des rendements des cours des actions en fonction des données fondamentales et des bénéfices. Selon la MFS, investir dans la croissance ne consiste pas seulement à investir dans les titres des sept magnifiques et le contexte de gestion active semble s’améliorer.