1Source : Données au 30 septembre 2024.
Date de création : 25 février 2020.
Opinions et commentaire fournis par le sous-conseiller SLC Management
Revue des marchés
La Banque du Canada (BdC) a réduit les taux de 25 points de base (pb) à deux reprises au troisième trimestre de 2024 (T3), faisant passer le taux du financement à un jour de 4,75 % à 4,25 % dans le but de stimuler l’activité dans l’économie canadienne, alors que l’inflation au pays continue de baisser. L’inflation (de base et globale) étant à près de 2 % et la BdC ayant pris des mesures pour soutenir la croissance léthargique de l’économie, la courbe de rendement des obligations du Canada s’est encore accentuée. Les obligations canadiennes à 1 an ont ouvert la voie, enregistrant une baisse de 90 pb au troisième trimestre. Étant donné que le gouvernement fédéral du Canada est moins disposé à apporter des changements d’envergure, soit par une réforme fiscale ou des incitatifs à l’investissement, le marché a pris en compte des réductions de taux supplémentaires par la BdC jusqu’en 2025.
En raison de la demande supplémentaire d’obligations au troisième trimestre, les émetteurs d’obligations de sociétés ont augmenté l’offre. Avec plus de 27 milliards de dollars de nouvelles émissions d’obligations de sociétés au Canada au troisième trimestre, il s’agissait du troisième trimestre le plus occupé depuis 2019. Les concessions de nouvelles émissions ont souvent été proches de zéro, voire négatives, car la demande d’obligations a dépassé l’offre et les nouvelles émissions ont fréquemment entraîné une réévaluation des courbes de crédit des émetteurs. Les nouvelles émissions d’obligations de sociétés ont été plus concentrées au milieu de la structure des échéances. En effet, les échéances de 5 à 7 ans ont compté pour près de la moitié du total des nouvelles émissions.
Les plus courtes et les plus longues ont quant à elles constitué la part la plus maigre de ces émissions. Malgré l’ampleur des nouvelles obligations à échéance moyenne, la courbe des taux des obligations de sociétés canadiennes a continué de s’accentuer au troisième trimestre. Cela contraste avec les États-Unis, où la courbe des taux s’est légèrement aplatie. Les écarts de taux des obligations de sociétés canadiennes ont été conformes à ceux des États-Unis, les écarts globaux s’étant resserrés de 6 pb dans les deux marchés, selon les indices de Bloomberg. Les secteurs de l’immobilier et des produits financiers ont été les plus performants dans le marché global des obligations de sociétés canadiennes. Les écarts de taux des obligations provinciales se sont légèrement resserrés au troisième trimestre. Ces écarts ont été dominés par les émissions à court terme.
Perspectives du marché
Le PIB du Canada semble sur la bonne voie pour connaître une croissance de 1 % cette année, ce qui est certainement inférieur à la tendance et au potentiel. Cependant, le rebond d’après la pandémie au Canada a été plus lent qu’aux États-Unis et que dans certains autres pays. Cela s’explique en partie par des mesures de confinement plus strictes, mais les exportations de biens vers les États-Unis ont également été faibles, car les consommateurs américains ont commencé à dépenser du côté des services au cours des dernières années.
Les taux plus élevés ont ralenti l’activité et le marché de l’habitation au Canada. Alors même que la BdC réduit les taux, les stocks de logements ont continué d’augmenter, les prix demeurant généralement stables. Entre-temps, la croissance de l’emploi a été solide, même si l’immigration a stimulé l’offre de main-d’œuvre et fait grimper le taux de chômage.
Toutefois, les choses s’améliorent. La bonne nouvelle est que l’inflation revient à la cible plus rapidement que prévu. La BdC a ainsi une certaine marge de manœuvre pour réduire davantage les taux et aider l’économie à se redresser. La croissance du PIB du Canada devrait avoisiner 2 % en 2025.
Aux États-Unis, le Bureau of Economic Analysis (BEA) a récemment recalculé ses statistiques sur la croissance pour les cinq dernières années et a conclu que le PIB a augmenté plus rapidement que ce qui avait été déclaré précédemment.
Les nouvelles estimations montrent que le PIB a augmenté plus rapidement entre 2021 et le début de 2023. La résilience du marché de l’emploi a été le fondement de la reprise aux États-Unis. De plus, les perspectives pour 2024 et 2025 portent à croire que le PIB des États-Unis devrait augmenter de plus de 2 %.
La Chine, la deuxième économie mondiale en importance, a eu du mal à se redresser après la pandémie. Le pays ayant été entravé par l’effondrement du marché immobilier et la faiblesse de la confiance des consommateurs, les investisseurs craignent qu’il n’atteigne pas son objectif de croissance cette année. Cependant, la Banque populaire de Chine a récemment annoncé des politiques visant à stimuler l’activité économique et les marchés.
Revue du fonds
Au cours du troisième trimestre, le Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life, série F (le « fonds ») a surclassé son indice de référence, l’indice des obligations universelles FTSE Canada.
La majeure partie du rendement supérieur du fonds est attribuable aux placements dans les titres de créance. Selon l’indice Bloomberg Canada Aggregate Corporate Total Return, les écarts de taux des sociétés canadiennes ont légèrement surclassé les écarts de taux des obligations de sociétés américaines au troisième trimestre. Les couvertures de devises croisées ont grandement contribué au rendement supérieur du fonds, alors que les écarts de taux des swaps d’obligations américaines se sont resserrés de 13 pb. Cela a permis au fonds de réaliser un gain à la valeur de marché important sur les couvertures de swap.
Au cours du troisième trimestre, il a réduit la pondération des obligations de sociétés au profit des obligations fédérales à mesure que les écarts de taux des obligations de sociétés se sont resserrés. En ce qui concerne les obligations de sociétés, le fonds a participé à de nouvelles émissions de Mercedes et d’obligations libellées en dollars américains de BlackRock et a réalisé une prise de bénéfices sur des obligations libellées en dollars canadiens de Coastal Gas et du Groupe TMX.
Évaluation du rendement
Rendements composés (%)1 |
Depuis la création |
10 ans | 5 ans | 3 ans | 1 ans | T3 |
---|---|---|---|---|---|---|
Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life, série A | 0,1 |
- |
- |
-0,1 |
13,1 |
4,6 |
Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life, série F | 0,7 |
- |
- |
0,5 |
13,8 |
4,8 |
Indice FTSE Canada Universe Bond | 0,2 |
- |
- |
-0,1 |
12,9 |
4,7 |
1Source : Données au 30 septembre 2024.
Date de création : 25 février 2020.
Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life Aperçu mensuel du mandat:
En savoir plus sur les Mandats de placement privés Sun Life
Les points de vue exprimés sont ceux de Gestion SLC, sous-conseiller du Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life pour lequel Gestion d’actifs PMSL inc. est le gestionnaire de portefeuille. Les points de vue exprimés sur des sociétés, des titres, des industries ou des secteurs du marché particuliers ne doivent pas être considérés comme une indication d’intention de négociation à l’égard de tout fonds commun de placement géré par Gestion d’actifs PMSL inc. Ces points de vue peuvent être modifiés à tout moment et ne doivent pas être considérés comme un conseil en placement ni une recommandation d’achat ou de vente. Ce commentaire est fourni à des fins informatives uniquement et ne doit en aucun cas tenir lieu de conseils particuliers d’ordre financier, fiscal ou juridique ni en matière de placement. L’information contenue dans ce document provient de sources considérées comme fiables, mais aucune garantie, explicite ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude et à sa pertinence.
Ce commentaire peut contenir des énoncés prospectifs sur l’économie et les marchés, ainsi que sur le rendement futur, les stratégies, les perspectives ou les événements s’y rapportant, qui sont soumis à des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux exprimés ou sous-entendus dans ces énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs ne garantissent pas les rendements futurs. Ils sont de nature spéculative et aucune décision ne doit être prise sur la foi de ces derniers.
Les taux de rendement indiqués correspondent aux rendements globaux composés annuels historiques qui prennent en compte les variations de la valeur unitaire et le réinvestissement de toutes les distributions, mais ne prennent pas en compte les commissions d’achat et de rachat, les frais de placement ni les autres frais optionnels ou l’impôt sur le revenu payable par un porteur de titres, frais qui auraient eu pour effet de réduire le rendement. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement antérieur ne constitue pas une indication de leur rendement futur.
Bien que les titres des séries A et F aient le même portefeuille de référence, toute différence de rendement entre ces séries est principalement attribuable à des différences dans les frais de gestion et les frais d’exploitation. Les frais de gestion des titres de série A comprennent des commissions de suivi, contrairement aux frais de gestion des titres de série F. Les titres de série A sont offerts à tous les investisseurs, tandis que les titres de série F ne sont offerts qu’aux investisseurs qui bénéficient d’un programme intégré à honoraires auprès de leur courtier inscrit. Les investisseurs de titres de la série F peuvent payer des frais de compte à honoraires distincts négociés avec leur courtier inscrit et payables à celui-ci.