Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life

Commentaires sur les fonds | T4 2023

Opinions et commentaire fournis par le sous-conseiller SLC Management

Revue des marchés

L’économie mondiale passe à une vitesse inférieure

Au cours des 18 derniers mois, la plupart des économistes ont prévenu qu’un recul majeur à l’échelle mondiale approchait à grands pas. On pouvait le comprendre. Alors que les banques centrales ont haussé leurs taux d’intérêt à un rythme historique, le réflexe a été de penser que cela provoquerait une perturbation des marchés financiers. Mais la grande surprise a été la résilience de l’économie mondiale. Les ménages et les entreprises sont toujours en bonne santé. Les emplois sont nombreux et les salaires restent élevés. La hausse des taux a peu d’effet sur les entreprises et les détenteurs de prêts hypothécaires dont les prêts sont à taux faible et fixe.

Les perspectives quant au produit intérieur brut (PIB) sont maintenant passées de scénarios de récession à un scénario de croissance modeste. Les effets à retardement des hausses de taux devraient ralentir l’activité et freiner les plans d’expansion. L’économie de l’Amérique du Nord s’est démarquée l’an dernier, mais un ralentissement est attendu cette année. La croissance du PIB attendue est de 1 %.

Entre-temps, la zone euro a évité une récession l’an dernier en gérant bien les perturbations de son approvisionnement énergétique. Cette année, les mêmes défis se présenteront, mais l’amélioration des salaires réels et des revenus des ménages devrait contribuer à une croissance modeste.

La Chine a connu le pire repli de son marché de l’habitation l’an dernier, mais elle a tout de même affiché une croissance moyenne, son activité économique ayant atteint un creux au cours de l’été. Elle commence l’année 2024 avec un nouvel élan, comme la politique économique du gouvernement est devenue plus favorable.

 

Ajustements sectoriels non synchronisés

Lorsque nous regardons vers l’avenir pour comprendre le cycle actuel aux États-Unis, nous anticipons un atterrissage en douceur de l’économie, avec des zones de faiblesse, mais pas de ralentissement systématique.

Par exemple, en 2022, une correction majeure dans le secteur des technologies de l’information a entraîné des pertes d’emplois. Mais les emplois dans le secteur se sont rétablis avec la vague d’enthousiasme pour l’intelligence artificielle. Les prix des logements ont reculé par rapport aux sommets du cycle, mais ils se sont rétablis en raison de la faiblesse des stocks. Aux États-Unis, le secteur manufacturier est en zone de contraction depuis plus d’un an, mais il est en hausse par rapport aux creux de l’été dernier. De plus, dans le sillage des récentes défaillances, les banques régionales s’affairent à assainir leurs finances comme de nouvelles exigences réglementaires en matière de capital sont proposées.

 

La politique des banques centrales restera un facteur déterminant pour le marché

Alors que les grandes banques centrales continuent de mettre le monde en garde contre la menace inflationniste, les négociateurs sont de plus en plus convaincus que les taux commenceront à baisser en 2024. Il est surprenant de constater la rapidité et le caractère général de ce changement. Les marchés s’attendent à ce que la Réserve fédérale américaine (« Fed »), la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne réduisent chacune leurs taux d’au moins 100 points de base (pb) cette année.

Le marché est convaincu que les effets cumulatifs des hausses de taux des banques centrales se feront pleinement sentir cette année. Cela pourrait peser sur l’activité économique et les marchés du travail et inciter les banques centrales à être accommodantes.

 

Perspectives du marché

Dans une année où de nombreuses banques centrales ont enfin plafonné leurs hausses de taux d’intérêt, les économies canadienne et américaine paraissaient résilientes en fin d’année 2023. L’inflation semblait être en baisse à l’échelle mondiale. La croissance au Canada, bien qu’elle a certainement subi les effets du cycle haussier de la Banque du Canada, a évité une récession, l’emploi étant demeuré relativement robuste. Les marchés obligataires canadiens ont affiché une vigueur inattendue au quatrième trimestre de 2023. Du côté des taux, il y a eu revirement de situation, la vente massive au troisième trimestre de 2023 s’étant transformée en reprise des marchés vers la fin de l’année. Les titres les plus performants ont été les obligations canadiennes à cinq ans, les taux ayant reculé de 110 pb au quatrième trimestre de 2023 en raison des baisses de taux anticipées par les investisseurs, même si l’inflation oscillait au-dessus des cibles de la Banque du Canada.

Du côté du crédit, le fait que la récession n’est jamais arrivée a été positif pour les marchés. La stabilité relative des données économiques fondamentales et le ralentissement des émissions de nouvelles obligations de sociétés au quatrième trimestre de 2023 ont contribué au resserrement des écarts de taux des obligations de sociétés canadiennes qui a atteint 15 pb durant le trimestre et 29 pb durant l’année, selon l’indice Bloomberg Canada Aggregate Corporate.

 

Revue du fonds

Au quatrième trimestre de 2023, le Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life – série F (le « fonds ») a surclassé son indice de référence, l’indice des obligations universelles FTSE Canada, en raison des placements dans les titres de créance. Parmi les titres de créance publics, les obligations de sociétés américaines détenues par le fonds ont été les plus performantes au quatrième trimestre de 2023, les écarts de crédit aux États-Unis ayant connu un rendement supérieur, tout comme les couvertures connexes du fonds. Les écarts de taux des obligations de sociétés américaines se sont resserrés de 22 pb au quatrième trimestre de 2023, comparativement au resserrement de 15 pb associé aux créances des sociétés canadiennes. Les couvertures des obligations de sociétés américaines du fonds ont aussi soutenu les rendements de la gestion active, principalement en raison du resserrement de 15 pb des écarts de swaps canadiens à long terme au quatrième trimestre de 2023. Le positionnement des taux a été relativement neutre par rapport aux rendements de la gestion active pendant le trimestre. La participation stratégique à long terme du fonds dans le Fonds de placements privés à revenu fixe Plus à court terme Gestion SLC a nui aux rendements de la gestion active, car la contraction des écarts de taux des créances privées a été décevante par rapport à la reprise associée aux écarts de crédit dans les marchés d’obligations de sociétés publiques.

 

Au début du quatrième trimestre de 2023, les opérations sur les obligations de sociétés de l’équipe de gestion de portefeuille ont visé le délestage de titres de créances à long terme en faveur de titres à 10 ans afin de tirer parti des courbes de taux très aplaties aux États-Unis et au Canada. Comme les concessions accordées sur les nouvelles émissions d’obligations de sociétés étaient limitées, l’équipe a surtout négocié sur le marché secondaire au quatrième trimestre de 2023.

 

Évaluation du rendement

Rendements composés (%)1
Depuis la création
10 ans 5 ans 3 ans 1 ans T4
Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life, série A -1,0 -- -- -2,8 -7,1 8,4
Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life, série F -0,4 -- -- -2,3 -7,7 8,6
Indice FTSE Canada Universe Bond -0,8 -- -- -2,8 -6,7 8,3

1Source : PMSL, au 30 septembre 2023.

Date de création : 25 février 2020.

Mandat privé de titres de créance de base Avantage Sun Life Aperçu mensuel du  mandat:

Série A Série F

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