Revue de la semaine MFS
Revue hebdomadaire de l’actualité économique mondiale et des marchés financiers.
Revue hebdomadaire de l’actualité économique mondiale et des marchés financiers.
Semaine se terminant le 3 février 2023
Vendredi à midi, les actions mondiales étaient en hausse sur la semaine, mais loin de leur sommet, car la Réserve fédérale américaine pourrait devoir resserrer sa politique monétaire plus que les investisseurs ne l’avaient prévu, en raison des chiffres robustes sur l’emploi aux États-Unis publiés récemment. Le rendement de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a peu changé : il s’est établi à 3,53 %, après être descendu jusqu’à 3,33 % juste après une conférence de presse au cours de laquelle la Réserve fédérale a semblé vouloir adopter de nouveau une posture conciliante. Le prix du baril de pétrole brut West Texas Intermediate a baissé d’environ 3 $ par rapport à la semaine dernière, pour s’établir à 77,50 $, tandis que la volatilité, mesurée par l’indice de volatilité du CBOE (VIX), a peu varié, s’établissant à 18,5.
Le marché du travail américain reste très dynamique
Les espoirs de voir le cycle de resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale toucher à sa fin se sont évanouis vendredi, l’économie américaine ayant créé 517 000 emplois en janvier, ce qui dépasse largement les prévisions des observateurs, qui tablaient sur une augmentation de 188 000. Par ailleurs, le nombre net de nouveaux emplois des deux mois précédents a augmenté de 71 000 à la suite d’une révision à la hausse. Grâce à cette forte création d’emplois, le taux de chômage est tombé à 3,4 %, son niveau le plus bas depuis 53 ans. Le salaire horaire moyen a augmenté de 4,4 % sur un an, contre 4,6 % en décembre. Ces chiffres élevés correspondent à un bond des offres d’emploi américaines en décembre, dont le nombre a dépassé les 11 millions, et à une baisse de 183 000 du nombre des demandes hebdomadaires d’assurance-chômage. Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a souligné mercredi le fait que la création d’emplois avait été robuste au cours des trois mois précédents (en moyenne, on avait compté 247 000 nouveaux emplois) et que les conditions de travail restaient déséquilibrées. Les chiffres d’aujourd’hui ne font qu’exacerber ce déséquilibre; ils encourageront probablement la Réserve fédérale à poursuivre sur la voie du resserrement de sa politique monétaire.
La Réserve fédérale des États-Unis, la BCE et la Banque d’Angleterre relèvent leurs taux
Les marchés des capitaux se sont redressés mercredi et jeudi après que la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre ont toutes les trois relevé leurs taux lors de leurs réunions de début février. La Réserve fédérale s’est contentée d’une hausse de 0,25 %, comme prévu, après une hausse de 0,5 % en décembre et une série de quatre hausses de 0,75 % qui a pris fin en novembre. La fourchette cible des fonds fédéraux se situe désormais entre 4,50 % et 4,75 %. Même si la Réserve fédérale avait clairement indiqué qu’elle avait l’intention de relever encore ses taux à quelques reprises avant de faire une pause, les marchés avaient prévu moins d’un quart de point de hausse supplémentaire; après ce dernier rapport sur l’emploi, les chances d’une poursuite de la hausse ont largement augmenté. Par ailleurs, malgré le fait que le président Powell avait affirmé qu’aucune baisse des taux n’était envisagée pour cette année, les investisseurs avaient tablé sur une réduction au second semestre; ces attentes ont été revues à la baisse après le rapport sur l’emploi de vendredi. La conférence de presse de mercredi a été plus remarquable par ce qui n’a pas été dit que par ce qui l’a été, puisque M. Powell n’a pas réussi à revenir sur des mois d’assouplissement des conditions financières américaines.
La BCE a été la banque centrale qui a adopté la position la plus ferme du groupe, augmentant ses taux de 50 points de base et promettant pratiquement une hausse supplémentaire d’un demi-point en mars. Malgré ces annonces allant dans le sens du maintien d’une politique monétaire ferme, les investisseurs estiment que les trois banques centrales approchent de la fin de leur cycle de resserrement. La Banque d’Angleterre a indiqué que l’inflation avait atteint un pic et que, bien que l’économie britannique soit probablement déjà en récession, cette récession serait plus courte et moins grave que prévu. La Banque d’Angleterre a retiré de son communiqué son engagement à relever les taux « énergiquement », ce que bien des gens interprètent comme voulant dire qu’une pause dans le cycle de hausse pourrait être proche.
La Chine rebondit fortement en janvier
L’indice des directeurs d’achat du secteur de la fabrication chinois a augmenté de plus de 10 points en janvier, la levée des restrictions liées à la COVID-19 ayant entraîné une hausse de l’activité économique. L’indice PMI est passé de 42,6 en décembre à 52,9. Les prévisions de croissance économique ont été revues à la hausse dans le sillage de la réouverture rapide de l’économie. Par exemple, le Fonds monétaire international a relevé cette semaine sa prévision du PIB chinois pour 2023 pour la porter à 5,2 %, contre 4,6 % en octobre.
M. Biden et M. McCarthy se rencontrent pour discuter du plafond de la dette
Le président américain Joe Biden et le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy se sont rencontrés à la Maison-Blanche mercredi pour discuter du relèvement de la limite de la dette nationale. Les législateurs républicains veulent un accord visant à limiter les dépenses futures en échange du relèvement du plafond, tandis que la Maison-Blanche soutient que le Congrès devrait relever le plafond sans condition. Bien qu’aucun accord n’ait été conclu à l’issue des discussions de mercredi, M. McCarthy a déclaré qu’il était optimiste quant à la possibilité pour les deux parties de trouver un terrain d’entente. Le département du Trésor américain estime qu’il peut recourir jusqu’au début du mois de juin à des mesures extraordinaires, qui permettront au gouvernement d’honorer ses obligations.
D’après les données de FactSet Research, alors qu’environ 50 % des sociétés de l’indice S&P 500 ont publié leurs résultats du quatrième trimestre de 2022, le bénéfice mixte par action (qui combine les données publiées à des estimations de données non encore publiées) montre une croissance des bénéfices de 5,4 % et une augmentation des ventes d’environ 4,3 % par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Les entreprises dont l’exposition est mondiale plutôt que nationale font état de bénéfices et de ventes plus faibles que les autres au quatrième trimestre.
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Sources : MFS research, Wall Street Journal, Financial Times, Reuters, Bloomberg News, FactSet Research, CNBC.com.
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