Survol des marchés
Plusieurs événements importants sont survenus en octobre, au tout début du quatrième trimestre de 2020. Le programme de prêts SURE de l’Union européenne, conçu pour réduire les risques de chômage pendant la crise de la COVID-19, a été bien accueilli. Compte tenu de la forte demande des pays admissibles, la Banque centrale européenne a indiqué que d’autres mesures de soutien pourraient être mises en place. De plus, les discussions concernant le nouveau plan de relance aux États-Unis ont été interrompues et reportées après les élections. Plus tard durant le trimestre, le plan a été ratifié et les démocrates ont pris le pouvoir.
Dans les marchés émergents, ce trimestre mouvementé a amené de solides rendements et quelques surprises. Les actifs risqués ont enregistré d’excellents rendements en novembre, le résultat des élections aux États-Unis et l’arrivée de vaccins contre la COVID-19 ayant accru l’appétit pour le risque. L’optimisme des marchés a persisté jusqu’en décembre.
Analyse trimestrielle du rendement
Au quatrième trimestre, les secteurs des titres à revenu fixe des marchés émergents ont affiché de solides rendements. Les placements en monnaie forte sont ceux qui ont été le plus avantageux. Le positionnement directionnel du fonds a bénéficié du resserrement des écarts, en particulier grâce aux obligations à rendement élevé, qui se sont redressées dans une conjoncture macroéconomique favorable. Les surpondérations en Amérique latine (Brésil, Mexique et République dominicaine), en Roumanie, en Ukraine et en Égypte ont fortement contribué au rendement durant la période. L’exposition aux titres de créance de première qualité libellés en devise forte, comme ceux de l’Indonésie, ainsi que le positionnement sur le segment des échéances Au quatrième trimestre, les secteurs des titres à revenu fixe des marchés émergents ont affiché de solides rendements. Les placements en monnaie forte sont ceux qui ont été le plus avantageux. Le positionnement directionnel du fonds a bénéficié du resserrement des écarts, en particulier grâce aux obligations à rendement élevé, qui se sont redressées dans une conjoncture macroéconomique favorable. Les surpondérations en Amérique latine (Brésil, Mexique et République dominicaine), en Roumanie, en Ukraine et en Égypte ont fortement contribué au rendement durant la période. L’exposition aux titres de créance de première qualité libellés en devise forte, comme ceux de l’Indonésie, ainsi que le positionnement sur le segment des échéances longues de la courbe, ont été favorables. La composante en monnaies locales a aussi contribué au rendement du fonds.
Pour ce qui est des titres en monnaie forte, le fonds a continué de privilégier les obligations à rendement élevé durant le trimestre. Les écarts pour les titres de créance de première qualité sont presque aussi serrés qu’avant la pandémie, selon le gestionnaire de portefeuille. Ce dernier a donc jugé que les obligations à rendement élevé offraient un meilleur rapport risque-rendement. Le fonds a maintenu sa surexposition à l’Argentine, ainsi que ses surpondérations d’obligations quasi souveraines du Mexique et du Brésil et d’obligations d’État de la République dominicaine.
Au point de vue des titres en monnaie locale, le fonds a conservé sa position acheteur pour les taux de la Russie après l’élection présidentielle américaine. Il a aussi augmenté sa surexposition aux taux courts de l’Afrique du Sud, du Mexique, de la Colombie et du Brésil.
Du côté des monnaies de pays émergents, le fonds a pris une position vendeur sur la livre turque (TRY) en novembre. Il a toutefois terminé l’année avec une position acheteur sur cette devise, car la Turquie avait assoupli sa politique monétaire. Par ailleurs, le fonds a accru sa surexposition au real brésilien (BRL). Il a aussi renforcé sa position vendeur sur le peso chilien (CLP) puisque les mesures d’assouplissement monétaire sont peu probables au Chili. Enfin, le fonds a maintenu sa surexposition au rouble russe (RUB) et au leu roumain (RON) durant la période.